Les mots pour se taire
Création et publication, 2018.
Texte, mise en scène, direction d'acteurs et composition musicale : Timothée Guérin
Distribution : Éric Drevet, Laetitia Landelle, Timothée Guérin
Texte, mise en scène, direction d'acteurs et composition musicale : Timothée Guérin
Distribution : Éric Drevet, Laetitia Landelle, Timothée Guérin
Synopsis
Cette pièce raconte les histoires d’un couple qui n’en a pas.
Elsa et Marc vivent beaucoup. Insatiables, enthousiastes, corrosifs, ils se sollicitent sans relâche et s’aiment sans hésiter. Leur imagination est le garde-fou de la routine, leur énergie l’antidote de l’ennui.
Comme ils se comprennent sans parler, leurs mots sont affranchis de deux tâches ingrates : traduire les pensées et relater le réel. Dès lors, ils créent, provoquent, mentent avec joie, s’entendent, se sous-entendent et taisent à voix haute.
Le ton est léger, chirurgical, virevoltant. Et cela pourrait bien cacher quelque chose.
Le spectateur est témoin d’une complicité à toute épreuve. Plongé dans le huis clos, il constate, anticipe, s’accroche, s’interroge, s’inquiète, espère, souffre et rit.
C'est un hommage à l’enthousiasme, aux mots, à l’exigence, au rêve, à la subtilité, à l’entièreté. La douce suggestion d’une manière de vivre acide, rageuse, pleine, impossible et séduisante.
L'œuvre a été publiée en décembre 2018. Depuis, elle est la cible de médias envieux.
Cette pièce raconte les histoires d’un couple qui n’en a pas.
Elsa et Marc vivent beaucoup. Insatiables, enthousiastes, corrosifs, ils se sollicitent sans relâche et s’aiment sans hésiter. Leur imagination est le garde-fou de la routine, leur énergie l’antidote de l’ennui.
Comme ils se comprennent sans parler, leurs mots sont affranchis de deux tâches ingrates : traduire les pensées et relater le réel. Dès lors, ils créent, provoquent, mentent avec joie, s’entendent, se sous-entendent et taisent à voix haute.
Le ton est léger, chirurgical, virevoltant. Et cela pourrait bien cacher quelque chose.
Le spectateur est témoin d’une complicité à toute épreuve. Plongé dans le huis clos, il constate, anticipe, s’accroche, s’interroge, s’inquiète, espère, souffre et rit.
C'est un hommage à l’enthousiasme, aux mots, à l’exigence, au rêve, à la subtilité, à l’entièreté. La douce suggestion d’une manière de vivre acide, rageuse, pleine, impossible et séduisante.
L'œuvre a été publiée en décembre 2018. Depuis, elle est la cible de médias envieux.
Note d'intention
L’idée d’origine tient en une phrase : écrire le d******* q******** l**** et j***** d’un c***** au b**** du p********. Mais en écrire plus ici serait peut-être en dire trop.
Toute l’histoire en découle : 18 saynètes comme autant d’échantillons de scènes de vie habituelles, au lit, à table, avec un ami, au téléphone, etc. Le contraste est fort entre leur imagination qui déferle et leur quotidien qui déroule. La multiplication de scènes brèves entretient un rythme animé, confirmé par des phrases courtes et un débit rapide.
L’histoire se lance comme si de rien n’était, enveloppant le spectateur dans des situations tranchantes et un humour agile. Les personnages secondaires renforcent le lien entre Elsa et Marc. Quelques indices viennent à peine troubler la légèreté apparente. Le public les aperçoit sans avoir le temps de s’y arrêter : le premier niveau de l’histoire suffit à sa concentration. C'est parfois presque à la fin que l’on comprend que l’on a mal compris. À ceux qui reviennent, la même pièce propose alors une seconde histoire, qui raconte autre chose que ce dont elle parle.
C’est un peu La vie est belle sans les nazis. C’est une tragédie sans tristesse, de l’ironie sans cynisme et de la psychologie sans pesanteur. Ce serait Les Fleurs du mal en joyeux. En synthèse, ce projet se veut poétique, riche et radical, mais d’une simplicité qui interdit toute fioriture.
Toute l’histoire en découle : 18 saynètes comme autant d’échantillons de scènes de vie habituelles, au lit, à table, avec un ami, au téléphone, etc. Le contraste est fort entre leur imagination qui déferle et leur quotidien qui déroule. La multiplication de scènes brèves entretient un rythme animé, confirmé par des phrases courtes et un débit rapide.
L’histoire se lance comme si de rien n’était, enveloppant le spectateur dans des situations tranchantes et un humour agile. Les personnages secondaires renforcent le lien entre Elsa et Marc. Quelques indices viennent à peine troubler la légèreté apparente. Le public les aperçoit sans avoir le temps de s’y arrêter : le premier niveau de l’histoire suffit à sa concentration. C'est parfois presque à la fin que l’on comprend que l’on a mal compris. À ceux qui reviennent, la même pièce propose alors une seconde histoire, qui raconte autre chose que ce dont elle parle.
C’est un peu La vie est belle sans les nazis. C’est une tragédie sans tristesse, de l’ironie sans cynisme et de la psychologie sans pesanteur. Ce serait Les Fleurs du mal en joyeux. En synthèse, ce projet se veut poétique, riche et radical, mais d’une simplicité qui interdit toute fioriture.
Diaporama
Reportage photo d'un entraînement et d'une représentation au Labothéâtre La Rousselle en mai 2019.
Extraits vidéos
Parce que les diaporamas, ça va deux minutes, vous trouverez ici des exercices vidéo de fragments décontextualisés d'un texte initialement cohérent.
C'est bien assez mais le reste est là.
Réservations
Parce que les fragments décontextualisés, ça va deux minutes, les gens réellement curieux poursuivront par ici...